30 août 2014

Il s'en est fallu de peu...

Samedi 30/08 : Jour 21

On part assez vite de notre bivouac de secours pour une journée tranquille. L'intérêt d'avoir autant pagayer la veille est de pouvoir profiter de cette journée. On loge une côte plus sauvage et abrupte, on y retrouve des falaises et très peu de plages ce qui nous rappelle la côte Ouest. On fait plusieurs pauses pour prendre des photos et admirer le paysage. On passe le port de Macinaggio pour recharger l'eau et on va s’amarrer dans une magnifique baie 1 km plus loin. L'endroit est splendide avec de très beaux fonds mélangeant roches et étendus de sables blancs. Il n'y a pas trop de monde...bref on s'y sent bien. On jette quelques coups d’œil sur l’itinéraire et on décide de s'arrête là pour aujourd'hui. Après un bon repas de midi, chacun vaque à ses occupations : pendant que Val donne des coups de fil, Tom explore les fonds marins puis se fait une sieste. Programme de l'après-midi : quelques photos, un bon gouter, une petite plongée à 2 pour finir sur une bonne sieste.


Bien installé dans notre super bivouac, on va voir une paillote un peu loin sur la plage. Val y apprend que malgré le fait que la réserve commence plus loin, on est dans la zone d'un garde qui n'hésite apparemment pas à sanctionner les bivouacs dans toutes la baie.


On retourne à notre campement pour plier bagage. Une fois sur l'eau, vers 20h, on est abordé par ce fameux garde. Il nous explique l'interdiction de bivouaquer en Corse et va même jusqu'à nous menacer de nous mettre une amende et de saisir notre matériel. Il nous laisse quand même une chance d'expliquer notre démarche : s'arrêter juste avant la réserve naturelle du Cap Corse pour la passer d'un coup le lendemain. Après avoir pris nos noms, adresses et numéros de téléphone pour donner notre signalement, il nous demande de partir vers le sud pour sortir de son secteur et de passer le Cap Corse en entier le lendemain. On s’exécute et on s'installe un peu plus au sud de Macinaggio sur une plage de cailloux et d'algues à fleur de falaises. On ne dort que d'un œil avant la pression d'être cueillis par les gendarmes pendant la nuit ou au réveil.


Bilan de la journée : 22 km en 3h30, bivouac avec vue sur l'Italie, vieux souvenirs de colonie de vacances pour Tom, dernier jour sur la cote Est.

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