Ce matin on se réveille avec un magnifique levé de soleil sur la mer et on fait le constat agréable que les nuits commencent à se réchauffer progressivement.
Lors du chargement du kayak un bateau au loin attire notre attention. C'est encore celui de la réserve naturelle! Il s’arrête à notre hauteur et nous observe aux jumelles durant de longues minutes. On finit de ranger nos affaires sans savoir à quelle sauce nous allons être mangés puis on le voit s'éloigner alors que nous mettons le kayak à l'eau. On ne saura jamais ce que ce bateau voulait et si c'est Lapinou qui lui a fait peur mais ce qui est sûr c'est qu'il nous aura donné une sacrée dose d'adrénaline.
On repart donc en direction de Macinaggio, on dépasse la fameuse plage de la veille et on poursuit notre route, avec la ferme intention de passer la réserve d'une traite.
Le payasage est spectaculaire avec ses hautes falaises de roche noire, ses tours génoises et cette absence totale de civilisation. Fini les bateaux de touristes et les jet-skis, place à la nature!
On a d'autant plus de chance puisque que la mer est calme et qu'il y a peu de vent (Le Cap Corse n'est pourtant pas réputé pour sa tranquillité).
La réserve se finit à Centuri, un petit port de pêcheurs situé au fond d'une baie. Tom rappelle qu'on a toujours pas vu de dauphins et que le voyage touche bientôt à sa fin. Val rajoute qu'on est à l'entrée du mois de Septembre, période à laquelle ils sont davantage présents.
Il n'aura fallu que de quelques minutes pour que 2 ailerons sortent de l'eau et replongent aussitôt. A la vue de leur taille, on conclue qu'il s'agit d'une mère et de son petit. Ils feront quelques rares apparitions, toujours assez loin du kayak puis disparaitront.
Après ce beau spectacle, on s'installe sur la plage de Mute qui rappellera des souvenirs à Tom déjà venu y passer un niveau de plongée dans son enfance. Avant de repartir, on profite un peu du soleil et des jolis fonds marins.
L'après midi s’annonçait tranquille avec peu de kilomètres à faire mais emportés par notre élan, on "oublie" de nous arrêter à la bonne crique. On ne s'en rend compte que quelques kilomètres plus loin et on s'arrêtera alors au port de Giottani.
Après avoir rencontrés quelques difficultés pour hisser le kayak sur la plage, on trouve un point d'eau douce et des ruines de (très) vieilles maisons en pierres : le grand luxe pour y établir notre dernier bivouac. Cet abris sera d'autant plus le bienvenu puisque la météo annonce beaucoup de vent pour la nuit et même peut-être un peu de pluie.
Bilan de la journée :
35 km, 6h de pagaie, un petit coup de stress au réveil, 2 dauphins et un chouette endroit pour passer la nuit.
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