Vendredi
22/08 - Jour 13 :
Levés à
l'aube, l'efficacité est à l'ordre du jour et on décolle à 8h20 pour notre
dernière étape avant Bonifacio. On pagaie 2h par temps calme et on arrive aux
pieds d'une tour gênoise (un peu avant Capimero). On décide d'y manger en
compagnie de plongeurs qui remontaient sur leur tout petit bateau.
En repartant, on
hésite à remettre les voiles mais finalement on préfère encore pagayer,
histoire de garder la ligne. Arrivés sur une plage de la baie de Figari, on
rencontre un autochtone (homme barbu avec un tatouage de la Corse sur
l'épaule...) plutôt gentil mais un peu bizarre... il nous propose de nous
emmener en ville pour faire des courses. On accepte puisque ça nous arrange
bien: d'après nos prévisions, les 4 prochains jours se feront sans ravitaillement
possible. Après un tirage au sort truqué, c'est Val qui accompagne notre nouvel
ami. Dans la grosse Audi, à l'avant, il prend la place d'une grosse machette.
JP lui explique qu'il s'en sert pour se faire entendre face aux "non
corses". Ces 5km en voiture ont permis à Val de découvrir le code de la
route Corse :
- Ceinture de sécurité interdite.
- Vitesse minimale
autorisée: 50km/h
- Priorité aux
2A/2B
- Klaxons et
injures à volonté
Après avoir fait quelques courses
sur le chemin du retour, JP en profite pour faire découvrir à Val le village
ainsi que le cabanon qu'il se fabrique en toute "légalité locale".
Après lui avoir montré sa panoplie de fusils et son système de détournement
d'eau de son voisin, il se décide à ramener Val sur la plage.
On se cale sur une
plage en contre bas d'une tour génoise. On prépare tout ce qu'il faut pour
demain car une grosse journée nous attend avec des conditions météo assez
rudes.
Bilan de la journée : 28km en 5h, météo clémente, première rencontre avec la
population locale !
Je viens de faire un petit tour sur votre site entre la saisie de 2 factures. Impressionnant et les photos sont magnifiques.
RépondreSupprimerBravo.
Audrey
Merci pour nous faire suivre votre agréable aventure. Courage et merde pour la suite. A très bientôt mon Tom.
RépondreSupprimerSylvie